Diane M Admin
Messages : 1903 Points : 5716 Date d'inscription : 07/04/2021 Age : 70 Localisation : Mont-Tremblant / Québec
| Sujet: ARTISTE / Parvine Curie Dim 16 Mai - 22:46 | |
| Parvine Pierson, dite Parvine Curie, née le 3 février 1936 à Nancy, est une sculptrice française non figurative appartenant à la nouvelle École de Paris. D’origine franco-iranienne, Parvine Curie est née à Nancy en 1936. Son enfance à Troyes a été marquée par les tours, les colonnes et les voûtes qui jalonnent la ville. Sa jeunesse, bouleversée par de fréquents déplacements, s’ancre dans l’imaginaire de la littérature et des arts. Elle fait ses études à Bordeaux, passe son bac à Paris, où ses parents tiennent une pharmacie, entreprend des études linguistiques et part découvrir l’Angleterre, l’Autriche, l’Espagne et l’Italie. De caractère réservé mais ouvert, sa curiosité vive favorise des amitiés dans les milieux internationaux d’artistes et d’intellectuels.
La découverte de l’art roman catalan l’incite, dès 1957, à partager son temps entre la France et l’Espagne 1961-1962Pour des masques, elle explore les possibilités de matériaux bruts et récupérés sur les plages. Parallèlement à la sculpture, elle confectionne des bijoux et des costumes et pénètre ainsi dans les défilés de mode, décore des bars, des restaurants. 1963 La Galerie du Siècle à Paris et la Galerie Belarte à Barcelone exposent ses Jeux barbares.1965Avec l’emploi du fer, du bronze, et d’aluminium découpé, son travail se stylise et se construit. La boutique de Mode «Gales» à Barcelone lui commande la décoration de ses vitrines pour Noël : Oiseaux fantastiques, Anges-sirènes.1966 En métal repoussé et brûlé appliqué en feuilles martelées et rivetées, elle assemble des œuvres troublantes : Hommage à Lovecraft, Esprit de la Mort, Homme-Oiseau. Son masque Démon créé d’une peau de serpent peint en rouge sur aluminium découpé, accroché dans son atelier, manifeste deux fois sa puissance maléfique ; craignant d’autres désastres, l’artiste le détruit. Les sculptures modelées sont également d’une grande densité en devenant plus massives et structurées : Couple, Matrice, Cosmos. 1971Elle voyage en Grèce. Les principes de son langage plastique sont en place. Le thème de la mère avait hanté Parvine dès ses premières vierges et maternités en terre cuite. Maintenant, sur le conseil de Stahly, elle bâtit de solides charpentes en bois massif brut, assombri à la torche. Les patines des bronzes sont également foncées, censées masquer la texture naturelle du matériau qui ne prime pas. Comme l’art roman, l’art de Parvine Curie est dépouillé, sans fioritures, pour ne laisser transcender que l’âme de l’œuvre. Avec Mère-Porte elle entame une réflexion sur le passage vers l’inconnu. 1972 Stahly présente les sculptures de Parvine dans l’atelier collectif de Meudon. Dans celui du Crestet, elle termine sa première sculpture monumentale : Mère-Murs, un ensemble de prismes en acajou brûlé, légèrement inclinés vers l’intérieur, entre lesquels chemine la lumière. Deux figures élevées surplombent la demeure circulante de Mère-Citadelle, comme pour accueillir ceux qui y pénètrent. Mère-Croix, bichrome, évoque des passages étroits entre les parois protégeant la croix à l’intérieur 1977 C’est en quête d’une harmonie entre l’architecture, l’homme et la nature, qu’elle conçoit le grand Écho de la Forêt, bâti directement sur son site du Crestet, enraciné au sol. Ses contours doux épousent les formes de son environnement, les rayons de soleil y pénètrent filtrés par la végétation. Parvine dans La Grotte aux Doigts | |
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